Pourquoi ce blog ?

Nous sommes de jeunes militants de l'UMP et nous avons décidé de créer ce blog pour protester contre l'invitation de la direction des Jeunes Populaires à se rendre à la marche des fiertés, ex-gaypride. Cet événement, dont on peut douter de la décence, est une occasion pour des minorités visibles de revendiquer le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels. Nous pensons que la participation de l'UMP à cette manifestation est contraire à la conception de la famille que nous portons.

D'une manière plus générale, nous nous inquiétons de la dérive gauchisante des Jeunes Populaires depuis l'élection (contestable) de Benjamin Lancar à la présidence.

Dès les premières campagnes des Jeunes UMP, nous avons perçu le tournant "révolutionnaire" du mouvement, comme un véritable renoncement avec les valeurs de la droite que Nicolas Sarkozy incarne de manière courageuse. Il s'agissait de "liquider Mai 68", avec Benjamin Lancar, nous sommes en plein dedans.

Le premier mouvement jeune de droite, tel que le revendique avec raison Benjamin Lancar, incarne-t-il aujourd'hui les valeurs qui motivent nos engagements : les valeurs d'une droite décomplexée et réaliste, qui remet à l'honneur le mérite, le travail et la responsabilité ?


Articles

mercredi 24 juin 2009

Lancar et les quotas.


Depuis l’arrivée de Benjamin Lancar à la tête du mouvement jeune de l’UMP, nul ne peut dire que sa productivité n’a pas augmenté significativement. De là à dire que la qualité a suivi, il y un grand pas que nous n’oserions pas faire.

On a en effet l’impression que pour tous les problèmes de sociétés qui se posent, l’équipe Lancar ne dispose que d’une solution : les quotas. Une réponse tout droit venue de l’égalitarisme forcé de la gauche et de formations plus communautaristes.

C’est ainsi que, pour donner aux désormais célèbres « pépites de la Nation » de meilleures chances à l’université, Benjamin Lancar et ses troupes proposent « d’instaurer des pourcentages de lycéens des quartiers dans les facs pour mettre un terme à la ségrégation universitaire en Ile de France ». Le fait d’intégrer des universités prestigieuses suffira-t-il à gommer les énormes lacunes, tant scolaires que culturelles, de ces « lycéens des quartiers » ? Rien n’est moins sûr. Car, rappelons-le aux rédacteurs du rapport « pépites de la Nation », il n’existe désormais plus de carte universitaire en Ile-de-France. Les étudiants sont donc majoritairement recrutés, dans les universités où les places manquent, en fonction de leurs résultats au lycée et de leur motivation.

De la même manière, toujours adepte des anglicismes, Benjamin Lancar prône le « busing », pour permettre aux jeunes des « quartiers » de se rendre dans des lycées mieux achalandés. L’intention est louable. Pourtant, ce genre de solution - au rabais - ne pourra jamais permettre de régler les problèmes de ghettoïsation de certaines banlieues. Au contraire, en déplaçant les seuls éléments qui ambitionnent de réussir, Benjamin Lancar et ses amis ne feront qu’accentuer un phénomène inquiétant, en même temps qu’ils décourageront les derniers enseignants volontaires pour travailler dans ces milieux difficiles.

Les propositions des Jeunes Populaires sont donc aujourd’hui symptomatiques de la démission de l’Etat qui était jusqu’à maintenant l’apanage de la gauche. Au lieu d’affronter les problèmes en recherchant l’intérêt général et en ambitionnant de faire respecter a minima l’ordre républicain, Lancar et les siens ont clairement choisi la solution communautariste, notamment avec leur proposition de « discrimination positive sur critère ethniques ». Tout cela est contraire à nos valeurs, celles du mérite et du travail, qui nous ont motivées à soutenir Nicolas Sarkozy.

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