La révolution a toujours été dans les mémoires et dans les faits un drame. Elle porte dans ses germes l’idée de reconstruire la société et l’Homme en faisant table rase de son passé, de son environnement et de ses attachements. Même si elle se veut dans la bouche de Benjamin Lancar au service – louable – de réformes urgentes et nécessaires à notre pays, elle est en réalité porteuse d’un « rejet du conservatisme » (qui est pourtant au cœur de notre tradition politique, conservateur n’est pas un vilain mot) et de la volonté de « changer l'image de l'UMP, de la droite et du centre. » (Le Point du 5 Septembre 2008). Cette volonté, c’est s’aligner notamment sur les propositions sociétales d’une gauche que nos électeurs ont pourtant massivement désavouée en 2007. C’est, par exemple, soutenir les projets de loi sur les mères porteuses, sur le statut du beau parent (adoption par des couples homosexuels), sur la légalisation de l’euthanasie, mais aussi, des mesures telles que la discrimination positive ou bien encore, inviter à se rendre à la Marche des Fiertés (ancienne Gay Pride).
Quand Nicolas Sarkozy a été élu sur un programme que nous avons défendu de toutes nos forces en 2007, il s'agissait d'un programme de rupture avec l’idéologie socialisante, l’immobilisme chiraquien et la chienlit soixante-huitarde. Pourtant, à écouter Benjamin Lancar et les nouvelles prises de position des Jeunes Populaires depuis sa prise de fonction, notre mouvement se pose en véritable partisan de la rupture avec les valeurs de la droite.
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