Pourquoi ce blog ?

Nous sommes de jeunes militants de l'UMP et nous avons décidé de créer ce blog pour protester contre l'invitation de la direction des Jeunes Populaires à se rendre à la marche des fiertés, ex-gaypride. Cet événement, dont on peut douter de la décence, est une occasion pour des minorités visibles de revendiquer le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels. Nous pensons que la participation de l'UMP à cette manifestation est contraire à la conception de la famille que nous portons.

D'une manière plus générale, nous nous inquiétons de la dérive gauchisante des Jeunes Populaires depuis l'élection (contestable) de Benjamin Lancar à la présidence.

Dès les premières campagnes des Jeunes UMP, nous avons perçu le tournant "révolutionnaire" du mouvement, comme un véritable renoncement avec les valeurs de la droite que Nicolas Sarkozy incarne de manière courageuse. Il s'agissait de "liquider Mai 68", avec Benjamin Lancar, nous sommes en plein dedans.

Le premier mouvement jeune de droite, tel que le revendique avec raison Benjamin Lancar, incarne-t-il aujourd'hui les valeurs qui motivent nos engagements : les valeurs d'une droite décomplexée et réaliste, qui remet à l'honneur le mérite, le travail et la responsabilité ?


Articles

vendredi 11 décembre 2009

« consternant », « horrible », « dégoulinant de bêtise »

Ce sont les mots de Luc Ferry, ancien ministre UMP de l'Education Nationale. Le constat est sans appel.

Mais de quoi parle Luc Ferry ? Eh bien du nouveau lipdub des Jeunes Pops qui lancent un nouveau clip: "changer le monde". Ce lipdub est censé ouvrir la campagne des régionales à travers le buzz qu'engendrera cette vidéo. Avant meme sa sortie officielle, elle est relayée par l'Express, le Point, le Post et d'autres grands médias via leurs portails internet.

Seulement voilà, la raison de ce buzz inespéré n'est certainement pas celle escomptée par les RDJ... Luc Ferry n'est pas le seul à le penser, la plupart des internautes qui l'int visionné, et une grande partie des militants UMP que nous avons sondés, sont consternés par ce clip navrant de miévrerie.

Une fois de plus, Benjamin Lancar ridiculise notre mouvement. Après en avoir fait l'officine idéologique de la gauche soixante huitard, voila les Jeunes Bisounours.

vendredi 4 septembre 2009

UDT des Jeunes POP' : changer le monde... mais encore ?


Après la gay-pride et une campagne d’été digne de n’importe quel Conseil Général (« l’été, c’est aussi pour nos aînés »), le thème de l’UDT des Jeunes POP ne nous a pas surpris. Voilà en effet que la direction Lancar nous propose une UDT au thème évoquant plus un rassemblement de doux hippies idéalistes complètement déconnectés des réalités, qu’une réunion des forces de droite de notre pays. Désormais « Benji » veut changer le monde, ne nous ferait-il pas une crise d’adolescence un peu tardive ?

Trêve de mauvais esprit, voyons qu’est ce que « changer le monde » pour un Jeune POP . Selon un communiqué du Président du mouvement, changer le monde c’est : « batir (je laisse la faute) une société fluide où les jeunes sont autonomes. C’est militer pour une planète propre à la veille du si capital sommet de Copenhague. C’est enfin militer pour les jeunes Iraniens privés de droits, pour les jeunes du Darfour privés d’avenir, pour les jeunes israéliens et palestiniens dont la seule perspective est la guerre ». Que dire face à ce ramassis de louables attentions politiquement correctes, relevant plus d’une chanson de Saez que de véritables propositions appuyées sur nos valeurs ? C’est vrai, qui pourrait-être contre la paix et pour la guerre ?

Bref, mais qu’entend-il par « batir (je laisse toujours la faute) une société plus fluide où les jeunes sont autonomes » ? S’il parle d’une société sans valeurs, sans repères, où la famille serait aussi homoparentale, où la citoyenneté n’aurait plus de sens, où les caprices communautaristes et individualistes primeraient sur le bien commun, où les nations abdiqueraient face aux flux financiers et de populations, où la jeunesse serait livrée à elle-même, à la dérive, abandonnant peu à peu notre culture millénaire… et bien à cette société fluide, en tant que jeunes de droite, nous préférons une communauté nationale solide. Solide, car bâtie sur le roc des valeurs dictées par notre culture. Une jeunesse autonome, ça jouit sans entraves, alors qu’une jeunesse responsable : ça construit dans la continuité et dans la perspective du futur.

Pour la suite, respecter l’environnement certes, mais est-ce en livrant une guerre sans merci au CO² alors que la France en émet à peu près que les cinq millièmes des émissions mondiales (cela veut dire que l'arrêt total de toute émission de CO2 par la France modifierait la température moyenne du globe d'un centième de degré dans 100 ans), que l’on règlera la situation ? Alors que l’on sait que la terre connait depuis toujours des cycles de réchauffement et de refroidissement.

En ce qui concerne les prétentions internationales de cette UDT, n’importe qui, un temps soit peu réaliste, sait que les difficultés que traversent certains pays ne se règles pas à coup de séminaires et de rassemblements à la Woodstock.

Une fois de plus, la direction Lancar nous vend du rêve, cette fois un rêve écolo-pacifique… Pourquoi s’égarer en illusions, si ce n’est pour s’éviter à tout prix de se confronter au réel problème qui est que nous sommes dans un monde qui change, et qui nous change nous même, alors que la survie de l’Homme dépend de sa fidélité à sa propre nature.

jeudi 9 juillet 2009

Quand les Jeunes POP rendent hommage...


Les Jeunes Populaires ont lancé il y a quelques jours un hommage navrant de mièvrerie à Michael Jackson. Si le talent de l'artiste et la popularité de ses chansons sont incontestables, Benjamin Lancar et ses amis n'ont décidément pas d'autre ambition que de suivre "le sens du vent". En effet, cet hommage, frise la dévotion, en faisant du "roi de la pop" l'objet d'un culte qui dérange.

On ne compte ainsi plus les litres d'encre, de larmes et de salive déversés à l'occasion de cette inquiétante et pathétique mise en scène destinée avant tout à relancer une industrie du disque moribonde.

Des litres qui ont su redorer le blason d'un artiste discrédité par les accusations de pédophilie à son égard, accusations balayées par 15 millions d'euros versés de sa poche à la famille du plaignant, alors que Michael Jackson laisse à ses propres enfants une dette de plus de 500 millions de dollars.


Ne sommes-nous pas au dessus de ça ? N'y-t-il pas d'autres hommages à rendre à des personnalités incarnant un peu plus notre engagement politique ?

mardi 7 juillet 2009

De l'égalité des chances à l'égalitarisme


Notre famille politique s'est toujours battue pour l'égalité des chances. C'est, pourrait-on dire, un point non négociable de nos programmes électoraux.

Pourtant, depuis l'arrivée de l'équipe Lancar au bureau national du mouvement, un changement de cap se fait de plus en plus précis : de la défense de l'égalité des chances, on passe progressivement à celle d'un « égalitarisme » des plus socialistes. Ainsi, les Jeunes UMP version Lancar renoncent clairement à créer les conditions d'une égalité des chances réelle – la tâche est, il est vrai, assez difficile – pour se faire ambassadeurs d'un égalitarisme forcené.

Pour preuve, Camille Bedin, responsable de la structure UMP Campus et proche conseillère du président des Jeunes Populaires, regrette que « la Halde n'[ait] pas de pouvoirs contraignants ».

Cette déclaration, montrant la volonté des « révolutionnaires » de faire de la très controversée Haute Autorité une police de la pensée, faisait en fait suite aux multiples déclarations en faveur de quotas de personnes « issues de la diversité ».

Dès lors, la même Camille Bedin défend « la création d’une sorte d’inspection générale de la diversité (sic) avec des enquêteurs qui contrôlent ce qu’il en est et infligent s’il le faut des sanctions ». Ainsi, les recruteurs ne choisiraient plus leurs collaborateurs pour leurs compétences, leur volonté d'investissement dans l'entreprise mais parce qu'ils contribueraient au respect d'un « quota » forcément arbitraire.C'est là sans doute une bonne méthode pour éluder les problèmes d'intégration des « personnes issues de la diversité », peut-être pas pour y remédier.

mardi 30 juin 2009

L'UMP s'éclate à la gaypride

dimanche 28 juin 2009

Benjamin Lancar ou l'individualisme roi et le sentimentalisme comme seules valeurs.


Sur son site internet, Benjamin Lancar se déclare en faveur d'une stricte égalité de traitement entre couples hétérosexuels et homosexuels à travers la création d'une "Union civile homosexuelle". Benjamin Lancar va encore plus loin que Nicolas Sarkozy, qui avait défendu l'idée de création de cette union, puisqu'il va jusqu'à dire qu'il "souhaite que cette union se déroule à la mairie et entraîne une égalité fiscale, sociale et patrimoniale totale avec les couples mariés. Le but étant « d'établir socialement un amour, un couple et de créer des droits ». Celle-ci a donc pour vocation à remplacer le Pacs. Je veux aussi que cette égalité de droits et devoirs passe par la reconnaissance du statut du beau-parent et notamment du droit à la réversion de la pension pour le conjoint homosexuel."

En d'autres termes, il s'agit d'un mariage sans le nom, puisque cette Union civile comporterait les mêmes droits et obligations que le mariage homme/femme, et, peut-être, l'adoption par des couples homosexuels, qui risquerait de faire de l'enfant un simple objet de désir, au risque de compromettre ses repères affectifs et moraux, et son rapport au monde.

Pourtant, il y a une grave dérive juridique et anthropologique dans ce projet.

Une dérive juridique d'abord parce que le mariage semble être pour Benjamin Lancar un simple contrat, donc d'ordre privé. Or, le mariage est bien une institution sociétale, d'intérêt public héritée du croisement du droit romain et de notre civilisation judéo-chrétienne. Cette institution est au service du bien commun, car elle garantie d’un point de vu démographique le maintien de notre espace de solidarités : la nation.

La dérive est anthropologique aussi. L'institution matrimoniale vise avant tout à créer un cadre stable, conforme à la nature, c'est à dire à la complémentarité homme/femme pour permettre à l'Homme d'assurer sa descendance et à la famille de se perpétuer de génération en génération. Cette institution, à la base de la société, est garante de sécurité et de stabilité. Elle est le lieu où sont éduqués et s'épanouissent nos enfants, pour en faire des acteurs armés pour vivre dans le monde sans cesse plus complexe de demain, pour en faire des citoyens.

Benjamin Lancar "[croit] en la sincérité de l’amour homosexuel". Très bien. Mais en voulant mettre la seule notion de sentiment au cœur du mariage, c'est à dire quelque chose de fluctuant, et donc d'instable, on remet en cause la notion institutionnelle du mariage et son caractère structurant pour la société toute entière.

A travers ce nouveau glissement idéologique des Jeunes Populaires, les valeurs de la droite sont bafouées. Ce qui fait leur singularité et leur force, ce qui forge nos convictions, c'est notre attachement à la stabilité et à la pérennité de notre modèle de civilisation. Mais Benjamin Lancar, lui, préfère sacrifier nos valeurs sur l'autel de l'individualisme roi et du sentimentalisme comme seul valeurs objectives. Ce qui explique donc son appel aux Jeunes POP à se joindre à la gaypride.

jeudi 25 juin 2009

Le discret soutien de Benjamin Lancar à la location d'utérus


Soigneusement effacé du site des Jeunes Populaires (trop sensible ?) mais toujours lisible en cache, notre mouvement s’affiche, par la voix de Benjamin Lancar, très ouvert sur la question des mères porteuses, au risque de faire des femmes de simples instruments de gestation, et des bébés une vulgaire marchandise.
« Sur ces enjeux si cruciaux, la position de la France me semble parfois trop conservatrice. Le débat sur les mères porteuses doit être ouvert et la question de leur indemnisation aussi dans des circonstances strictement encadrées. La recherche sur les embryons doit être approfondie »

Mieux inspirée que Benjamin Lancar, Sylviane Agasinscki, l’épouse de l’ancien Premier Ministre socialiste Lionel Jospin, explique avec justesse en quoi consiste ce projet qui « contribue à secondariser la femme portant un enfant, pour faire un sac, une sorte de logement temporaire, simple entrepôt où stocker l'enfant conçu par d'autres qui en attendront la livraison. » (Corps en Miettes, Flammarion, 2009).

Les Jeunes UMP attachés à la famille et à la notion de respect ne peuvent approuver une telle position qui asservit la femme et entame le sentiment de filiation entre parents et enfants.