
Notre famille politique s'est toujours battue pour l'égalité des chances. C'est, pourrait-on dire, un point non négociable de nos programmes électoraux.
Pourtant, depuis l'arrivée de l'équipe Lancar au bureau national du mouvement, un changement de cap se fait de plus en plus précis : de la défense de l'égalité des chances, on passe progressivement à celle d'un « égalitarisme » des plus socialistes. Ainsi, les Jeunes UMP version Lancar renoncent clairement à créer les conditions d'une égalité des chances réelle – la tâche est, il est vrai, assez difficile – pour se faire ambassadeurs d'un égalitarisme forcené.
Pour preuve, Camille Bedin, responsable de la structure UMP Campus et proche conseillère du président des Jeunes Populaires, regrette que « la Halde n'[ait] pas de pouvoirs contraignants ».
Cette déclaration, montrant la volonté des « révolutionnaires » de faire de la très controversée Haute Autorité une police de la pensée, faisait en fait suite aux multiples déclarations en faveur de quotas de personnes « issues de la diversité ».
Dès lors, la même Camille Bedin défend « la création d’une sorte d’inspection générale de la diversité (sic) avec des enquêteurs qui contrôlent ce qu’il en est et infligent s’il le faut des sanctions ». Ainsi, les recruteurs ne choisiraient plus leurs collaborateurs pour leurs compétences, leur volonté d'investissement dans l'entreprise mais parce qu'ils contribueraient au respect d'un « quota » forcément arbitraire.C'est là sans doute une bonne méthode pour éluder les problèmes d'intégration des « personnes issues de la diversité », peut-être pas pour y remédier.
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