Pourquoi ce blog ?

Nous sommes de jeunes militants de l'UMP et nous avons décidé de créer ce blog pour protester contre l'invitation de la direction des Jeunes Populaires à se rendre à la marche des fiertés, ex-gaypride. Cet événement, dont on peut douter de la décence, est une occasion pour des minorités visibles de revendiquer le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels. Nous pensons que la participation de l'UMP à cette manifestation est contraire à la conception de la famille que nous portons.

D'une manière plus générale, nous nous inquiétons de la dérive gauchisante des Jeunes Populaires depuis l'élection (contestable) de Benjamin Lancar à la présidence.

Dès les premières campagnes des Jeunes UMP, nous avons perçu le tournant "révolutionnaire" du mouvement, comme un véritable renoncement avec les valeurs de la droite que Nicolas Sarkozy incarne de manière courageuse. Il s'agissait de "liquider Mai 68", avec Benjamin Lancar, nous sommes en plein dedans.

Le premier mouvement jeune de droite, tel que le revendique avec raison Benjamin Lancar, incarne-t-il aujourd'hui les valeurs qui motivent nos engagements : les valeurs d'une droite décomplexée et réaliste, qui remet à l'honneur le mérite, le travail et la responsabilité ?


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vendredi 4 septembre 2009

UDT des Jeunes POP' : changer le monde... mais encore ?


Après la gay-pride et une campagne d’été digne de n’importe quel Conseil Général (« l’été, c’est aussi pour nos aînés »), le thème de l’UDT des Jeunes POP ne nous a pas surpris. Voilà en effet que la direction Lancar nous propose une UDT au thème évoquant plus un rassemblement de doux hippies idéalistes complètement déconnectés des réalités, qu’une réunion des forces de droite de notre pays. Désormais « Benji » veut changer le monde, ne nous ferait-il pas une crise d’adolescence un peu tardive ?

Trêve de mauvais esprit, voyons qu’est ce que « changer le monde » pour un Jeune POP . Selon un communiqué du Président du mouvement, changer le monde c’est : « batir (je laisse la faute) une société fluide où les jeunes sont autonomes. C’est militer pour une planète propre à la veille du si capital sommet de Copenhague. C’est enfin militer pour les jeunes Iraniens privés de droits, pour les jeunes du Darfour privés d’avenir, pour les jeunes israéliens et palestiniens dont la seule perspective est la guerre ». Que dire face à ce ramassis de louables attentions politiquement correctes, relevant plus d’une chanson de Saez que de véritables propositions appuyées sur nos valeurs ? C’est vrai, qui pourrait-être contre la paix et pour la guerre ?

Bref, mais qu’entend-il par « batir (je laisse toujours la faute) une société plus fluide où les jeunes sont autonomes » ? S’il parle d’une société sans valeurs, sans repères, où la famille serait aussi homoparentale, où la citoyenneté n’aurait plus de sens, où les caprices communautaristes et individualistes primeraient sur le bien commun, où les nations abdiqueraient face aux flux financiers et de populations, où la jeunesse serait livrée à elle-même, à la dérive, abandonnant peu à peu notre culture millénaire… et bien à cette société fluide, en tant que jeunes de droite, nous préférons une communauté nationale solide. Solide, car bâtie sur le roc des valeurs dictées par notre culture. Une jeunesse autonome, ça jouit sans entraves, alors qu’une jeunesse responsable : ça construit dans la continuité et dans la perspective du futur.

Pour la suite, respecter l’environnement certes, mais est-ce en livrant une guerre sans merci au CO² alors que la France en émet à peu près que les cinq millièmes des émissions mondiales (cela veut dire que l'arrêt total de toute émission de CO2 par la France modifierait la température moyenne du globe d'un centième de degré dans 100 ans), que l’on règlera la situation ? Alors que l’on sait que la terre connait depuis toujours des cycles de réchauffement et de refroidissement.

En ce qui concerne les prétentions internationales de cette UDT, n’importe qui, un temps soit peu réaliste, sait que les difficultés que traversent certains pays ne se règles pas à coup de séminaires et de rassemblements à la Woodstock.

Une fois de plus, la direction Lancar nous vend du rêve, cette fois un rêve écolo-pacifique… Pourquoi s’égarer en illusions, si ce n’est pour s’éviter à tout prix de se confronter au réel problème qui est que nous sommes dans un monde qui change, et qui nous change nous même, alors que la survie de l’Homme dépend de sa fidélité à sa propre nature.